LA SELECTION NATURELLE
Sélection Naturelle
En biologie, la sélection naturelle est l’un des mécanismes qui guide l’évolution des espèces.
Il explique l’adaptation des espèces aux milieux.
La théorie de la sélection naturelle permet d’expliquer et de comprendre comment l’environnement influe sur l’évolution des espèces et les populations en sélectionnant les individus les plus adaptés.
De façon sommaire, la sélection naturelle désigne le fait que des traits qui favorisent la survie et la reproduction, voient leur fréquence s’accroître d’une génération à l’autre (traits héréditaires).
Charles DARWIN (1809 – 1882)
Le terme « sélection naturelle » a été imaginé par DARWIN par analogie avec la sélection artificielle pratiquée par les humains depuis des millénaires.
Lois de la nature
- Loi de L’ordre (espace / organisation)
- Loi de la Durée (cycle)
Les principes de la sélection naturelle
1 – Le principe de variation
2 – Le principe d’adaptation
3 – Le principe d’hérédité
Principe 1 : Les individus diffèrent les uns des autres.
- Les différences (principe de variation) donnent un caractère à chaque individu.
Principe 2 : Les individus les plus adaptés au milieu survivent et se reproduisent davantage.
- Certains individus portent des variations qui leur permettent de se reproduire d’avantage que les autres.
On dit qu’ils disposent d’avantage sélectif sur leurs congénères.
- Échappent mieux aux prédateurs
- Moins malade
- Accèdent plus facilement à la nourriture
- Dans le cas particulier de reproduction sexué, les individus qui ont survécu peuvent être porteurs d’un trait de caractère particulier pour attirer les partenaires de sexe opposé.
Dans les deux cas, l’augmentation de la capacité de survivre et de se reproduire se traduit par une augmentation du taux de reproduction et donc une descendance plus nombreuse.
On dit alors que ce trait de caractère donné offre un avantage sélectif.
Principe 3 : Les caractéristiques avantageuses doivent être héréditaires.
Les caractéristiques des individus doivent être héréditaires (transmissibles à leur descendance).
Les variations héréditaires confèrent un avantage sélectif pour les générations suivantes qui se répandront dans la population ou l’espèce (ex : la bipédie chez l’humain), dans le cas contraire de variations moins avantageuses, on verra la fréquence des gènes désavantageux diminuer, voire disparaître.
- Le bronzage et la culture ne dépendent pas du génotype (des gènes).
Le processus de la sélection naturelle concerne moins la compétition entre espèces, qu’une compétition à l’intérieur de chaque espèce.
Thierry Lodé développe l’hypothèse que le conflit au sens large serait un puissant vecteur d’évolution, né de multiples interactions antagonistes et mécanismes coévolutifs encore sous estimé.
- Conflit sexuel
- Conflit de reproduction
- Coévolution (gènes et culture)
La sélection naturelle explique l’adaptation des espèces à leur milieu
Les facteurs de l’environnement peuvent également entraîner une sélection naturelle.
L’avantage sélectif permet aux espèces de s’adapter et de survivre dans leur environnement (nourriture, camouflage…). On peut aussi dire que les organismes non adaptés n’ont pas survécu au milieu.
- Fourrure chez l’animal (camouflage, résistance au climat…)
- Couleur de la peau chez l’homme (adaptation aux zones ensoleillées)
En outre, certaines variations avantageuses peuvent devenir néfastes sous d’autres facteurs.
- Facteurs physico-chimiques (le biotope) :
- Climat (froid – chaleur – vent – neige – pluie…)
- Milieu occupé (terrestre, aquatique, cavernicole…)
- Facteurs faune et flore (la biocénose) :
- Présence de prédateur, de parasites, de microbes, de compétiteurs, etc.
Adaptations convergentes
L’adaptation de deux espèces qui occupent un milieu similaire peut les conduire à acquérir des ressemblances qui ne sont pas dues à leur éventuelle parenté. On parle dans ce cas d’évolution convergente, les mêmes contraintes du milieu mènent aux mêmes « solutions adaptatives »